Chaque année, un artiste est choisi pour être en résidence d’un mois à la HEAR, au sein de l’atelier de pratiques sonores du site de Mulhouse – Sonic.
lien : Page de la résidence sur le site Espaces Sonores de la HEAR
Cette année, c’est une artiste qui travaille le son plutôt du domaine électroacoustique et acousmatique, faisant compositions, performances sonores et installations immersives.
La presence de l’artiste en résidence doit être partagé dans tous les sites de la HEAR, donnant la possibilité à d’autres étudiants d’autres disciplines d’y être associés et de bénéficier de la résidence d’une manière à définir.
Afin de provoquer une rencontre avec les étudiants du Conservatoire et de l’Académie, l’artiste de cette année, Méryll Ampe, viendra chez nous vous présenter son travail, le 24 novembre 2017 à 17h30 en salle 156. Je vous encourage à venir à cette présentation/rencontre qui va durer jusqu’à 19h environ.
Voici un texte de présentation de son travail plus bas. Vous pouvez aussi visitez son site:
J’attends à ce que cette présentation/rencontre soit intéressante et enrichissante!
Méryll Ampe – démarche :
J’interroge la matérialité des sons, dès leur naissance et dans leurs différents états. Ces axes de recherches montrent l’intérêt que je porte à «l’immatérialité sonore». Certaines actions et idées sont survenues de façon empirique, grâce au temps d’expérimentation. C’est à travers des procédés plastiques qu’ils sont retranscris sous divers médiums afin de les rendre visibles et tangibles. Dans mes réalisations, je dévoile des états sonores, j’emploie des éléments réels qui les génèrent et les évoquent. Avec du plâtre ou sur le papier, les empreintes des jeux rythmiques et des vibrations sonores s’incarnent dans la matière, figés, comme des arrêts sur images.
Dans mon travail sonore j’établis des liens entre ma pratique musicale et plastique. Mon approche au son puise dans des techniques directement liées à la sculpture : tailler dans la masse, modeler, sculpter.
J’utilise des field recordings et matières acoustiques, bruts, captés dans mon quotidien. S’y ajoutent des outils de traitements électroniques, analogiques, micros, K7, batterie …. Dans mes compositions, performances sonores, installations sonores, des processus ou des protocoles sont des composants qui font partie intégrante à mes recherches. Je fais évoluer mes dispositifs permettant de générer résonances, tensions, ruptures, reliefs et ponctuations.
Je conçois le son comme une matière à sculpter en temps réel (notion de «plan-séquence»), révélatrice d’expérimentation qui me permet d’investir des lieux et de proposer des espaces sonores immersifs, une traversée physique et d’immédiateté.
Je fais aussi évoluer mon travail sonore et d’espace dans le spectacle vivant et dans l’art visuel.
Dans mon travail sonore j’établis des liens entre ma pratique musicale et plastique. Mon approche au son puise dans des techniques directement liées à la sculpture : tailler dans la masse, modeler, sculpter.
J’utilise des field recordings et matières acoustiques, bruts, captés dans mon quotidien. S’y ajoutent des outils de traitements électroniques, analogiques, micros, K7, batterie …. Dans mes compositions, performances sonores, installations sonores, des processus ou des protocoles sont des composants qui font partie intégrante à mes recherches. Je fais évoluer mes dispositifs permettant de générer résonances, tensions, ruptures, reliefs et ponctuations.
Je conçois le son comme une matière à sculpter en temps réel (notion de «plan-séquence»), révélatrice d’expérimentation qui me permet d’investir des lieux et de proposer des espaces sonores immersifs, une traversée physique et d’immédiateté.
Je fais aussi évoluer mon travail sonore et d’espace dans le spectacle vivant et dans l’art visuel.
Images de la présentation :