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Projet Light Wall System – semaine hors limites

Etudiants de la HEAR (et du Conservatoire par demande), vous êtes invité rejoindre le projet Light Wall System durant Hors Limites :

avec Gérard Starck, Tom Mays, Françoise Kubler, Jean-Daniel Hégé, et Antoine Spindler, plus intervenant extérieur Jean Geoffroy.


Le geste augmenté :Light wall system

Nous proposons un atelier pluridisciplinaire autour d’un dispositif de captation de mouvement par caméra et transposition sonore : Light Wall System. Ce système a été développé au centre national de création musicale le GRAME à Lyon, d’après l’oeuvre emblématique du “corps instrument” – Light Music de Thierry De Mey. Le percussionniste Jean Geoffroy, interpète à l’origine de Light Music et intervenant principal de Light Wall System viendra animer avec des profs de la HEAR (musique et art) cet atelier qui permettra d’explorer les potentialités du geste et la relation son-espace.

Cet workshop est ouvert à toutes disciplines art et musique – art plastique et visuel, performance, composition instrumentale ou électroacoustique, musiciens instruments et voix, improvisation, danse, théâtre. Chaque étudiant.e  pourra apporter en fonction de ses intérêts, des sons, des objets, des gestes, des instruments de musique, sa voix, des mots, des textes, une idée ou simplement une envie d’expérimenter et d’explorer le potentiel créatif de ce dispositif. Les sons seront enregistrés, joués, manipulés, ajoutés au dispositif et déclenchés par les gestes afin d’augmenter une action, une performance, de créer une musique de mouvement ou performance sonore spatiale.

Durant la semaine, les étudiants pourront accéder à un laboratoire d’enregistrement et de création sonore et expérimenter l’espace interactif de Light Wall System pour créer seul ou en groupes des créations plastiques, sonores et musicales de petites formes – certaines réalisations seront programmées à l’évévement “La Nuit de l’Aubette le 30 novembre. Par la suite, un deuxième workshop, suivi d’une présentation, est programmé en mars 2019 au Shadok pour développer vos recherches et perfectionner vos réalisations.

Afin de mieux préparer la semaine, nous organisons une séance de rencontre le soir du 6 novembre à 19h dans la salle 19 au rdc du Conservatoire (Cité de la Musique et de la Danse).

Concerts – Journée de la jeune création 2017

Journée de la jeune création 2017

Examens de fin d’année des classes de Composition et de
Création et Interprétation Electroacoustique.

3 Concerts de composition instrumentale,
électroacoustique et mixte

Mardi 20 juin, 2017
16h, 18h et 20h
Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg – Salle d’orchestre


Concert I – 16h

musique mixte et instruments électroniques

Ensemble Électronique de Strasbourg (EES), HAL (2017), quatuor d’instruments électroniques gestuels en réseau. 8 min.
(Etienne Haan, Jean-David Merhi, Sergio Núñez Meneses Guido Pedicone – tablettes)

Antonio TULES, Vaporisation (2017) pour flûte et électronique, 5 min.
Ayako Okubo, flute (dans le cadre d’une collaboration avec l’ensemble Hanatsu miroir).
DNSPM 2

Guido PEDICONE, Stomatopod (2017) pour guitare électrique 9 cordes et électronique sur support et temps-réel. 15 min.
Guido Pedicone, guitare.
DNSPM 3

Loïc LE ROUX, Proles Ferô (2017) pour violon et électronique. 6 min.
Camille Nancy, violon.
DEM

Etienne HAAN, Sans un mot (2017) pour voix et électronique. 8 min.
Kanae Mizobuchi, voix.
DNSPM 3

Jean-David MERHI, Métal (2017) pour dispositif de percussion et électronique. 15 min.
Victor Hocquet, percussions
Lucas Laperrière, structure métallique (étudiant art de la HEAR/Strasbourg)
DNSPM 2

Daphné HEJEBRI, Machinarium (2017) pour harpe et électronique. 8 min.
Jean-Baptiste Haye, harpe.
DNSPM 3


Concert II – 18h

ensembles instrumentaux et musique acousmatique

Roman CARVAJAL, Phases d’un rêve prémonitoire (2017) pour 7 instruments (clarinette-basse, percussion, accordéon, violon, alto, violoncelle et contrebasse). 7 min.
Xavier Muñoz, clarinette.
DNSPM 1

Loïc LE ROUX Impulse (2017) pour six instruments (flûte, hautbois, clarinette, saxophone, harpe et piano). 10 min.

Daphné HEJEBRI Phantasmagoria (2017) pour dix instruments (flûte, clarinette, saxophone, piano, accordéon, percussion, violon, alto, violoncelle et contrebasse). 10 min.

Etienne HAAN, De coups et d’éclats (2017) pour 14 instruments (flûte, hautbois, clarinette, saxophone-baryton, trompette, trombone, 2 percussions, harpe, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse). 13 min.

Roman CARVAJAL, Un seul mot (2017), pièce acousmatique. 6 min.

Sergio NUNEZ MENESES, Les cheveux ondulés me rappellent la mer de mon pays (2016), pièce acousmatique. 10 min.
Master 1

Jean-David MERHI, Katharaxis (2017), pièce acousmatique. 7 min.

Ensemble instrumental d’étudiants de la HEAR et du CRR de Strasbourg
Armand ANGSTER, direction.


Concert III – 20h

opéra en version de concert

Clara OLIVARES, Mary (2017), opéra de chambre avec électronique en temps-réel pour soprano, clarinette(s), saxophone(s), violon et violoncelle. 45 min.
sur un livret de Clara Olivares.
Master 2

Ensemble XXI.n
Sarah Brabo-Durand soprano
Szuhwa Wu violon
Pierre Fourcade violoncelle
Yannick Herpin clarinettes
Claude Georgel saxophones.
Anaïs Georgel, réalisation en informatique musicale

 

Workshop : Geste instrumental et musique électronique

Workshop

« Geste instrumental et musique électronique : étude de cas »

Workshop proposé par Baptiste Bacot, doctorant à L’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et à l’IRCAM, le mardi 30 mai de 14 à 16 heures, en salle 156, au Conservatoire.

Organisé par le GREAM, ouvert aux étudiants de création électroacoustique.

Au-delà des genres eux-mêmes, les pratiques de la musique électronique mobilisent une communauté de moyens technologiques qui les relient les unes aux autres. Les antagonismes esthétiques, riches de sens, ainsi que le partage des procédés de génération et de traitement du son permettent de déployer une analyse comparative des moyens utilisés, des stratégies d’appropriation instrumentales et logicielles et des processus de création musicale. Je commenterai la pratique de Robert Henke, Brain Damage, Pierre Jodlowski et Jesper Nordin. Leurs pratiques couvrent respectivement les méta-genres de la performance audiovisuelle, de la musique populaire de danse et de la musique savante avec électronique pour les deux derniers.

Le mapping – l’association d’un geste au contrôle de paramètres sonores – est un élément central des interactions technologiques : il conditionne non seulement les possibilités du jeu musical mais aussi la représentation des corps musiciens sur scène. Questionner ces deux aspects des pratiques de la musique électronique ouvre de nouvelles perspectives quant aux méthodes d’analyses du geste musical dans de tels contextes.

Baptiste Bacot est doctorant contractuel (2013-2016) à l’EHESS (CAMS) et détaché dans l’équipe APM (IRCAM). Il travaille sur la musique électronique selon une approche ethnographique visant à circonscrire les rapports entre les corps musiciens, les instruments électroniques et l’impact de la technologie sur les manières de produire, de concevoir et d’exécuter la musique. L’analyse située du processus de création musicale dans des esthétiques variées (musique populaire de danse, musique électroacoustique, performance audiovisuelle), reliées entre elles par le partage des mêmes outils technologiques, permet de poser les fondations d’une organologie gestuelle des instruments électroniques. Le titre provisoire de sa thèse est « Une organologie des pratiques de la musique électronique. Instrumentalité, création et représentation. »


Après le workshop, il y aura une conférence ouverte à tous :

« Corps, instrumentalité et musique électronique »

proposée par Baptiste Bacot le 30 mai, de 17h30 à 19 heures, en salle 18 au Portique.

L’instrument de musique est un paramètre déterminant des pratiques musicales. Son élargissement notable, du fait de l’intégration progressive de la technologie a contribué à l’émergence de nouveaux genres musicaux à partir de la fin des années 1960, tout en rendant floue la notion même d’instrumentalité. L’automation perturbe en effet la compréhension du rapport traditionnel entre le geste d’excitation et la production des sons. Cette reconfiguration de la chaîne causale de la production des sons amène légitimement à se demander en quoi consiste concrètement le travail des musiciens ayant recours aux technologies musicales.

Aborder l’organologie élargie de la musique électronique par la notion de geste et la nature technologique des configurations instrumentales permet de dépasser les positions théoriques qui restreignent l’instrumentalité aux pratiques acoustiques. Cette démarche, fondée sur une ethnographie de la musique électronique autorise également une réévaluation contextuelle des machines et logiciels employés par les musiciens, et donne lieu à un questionnement portant tout à la fois sur la création musicale en contexte technologique, sur les stratégies de création et d’appropriation instrumentales et enfin, sur la représentation des corps musiciens en situation de concert.